Les Inverti·e·s rejoignent la campagne Stop Arming Israël
Construire un rapport de force matériel face à la manufacture du génocide
Construire un rapport de force matériel face à la manufacture du génocide
Alors qu'Israël va toujours plus loin dans son entreprise génocidaire en Palestine, bombarde le Liban et fait courir le risque d'une guerre régionale, les gouvernements et institutions censées faire respecter les droits humains sont au mieux impuissants lorsqu'ils ne sont pas complices.
En effet, sans le soutien des puissances impérialistes, rien de tout cela ne serait possible.
Face à ce tableau morbide, il nous incombe à nous, sujets politiques de la métropole impérialiste, de ne cesser de lutter.
Nous avons le mouvement social, toujours à construire et à organiser à la base.
Nous, classe des travailleur·euse·s, avons le pouvoir d'enrayer la machine de mort et de spoliation.
Face à la fascisation du monde, nous pouvons engager un rapport de force matériel.
Par le boycott qui s'organise dans le mouvement BDS, comme par le syndicalisme et la grève.
C'est tout particulièrement le sens de la campagne Stop Arming Israël, qui répond à la demande, faite par les syndicats palestiniens aux travailleur·euse·s des pays impérialistes, d'agir contre la manufacture et le transport des armes destinées à Israël.
Nous rejoignons cette campagne et participerons à l’organisation de tractages auprès des travailleur·euse·s de l’armement.
Nous appelons l’ensemble des forces de notre camp social à porter la campagne Stop Arming Israël.
Si face au risque fasciste on a sillonné toute la France pour tracter pour le NFP, alors face au génocide déjà en cours on peut d’autant plus tracter pour Stop Arming Israël.
Les entreprises d'armements complices ont des locaux dans toute la France, deuxième exportatrice d'armes au monde.
La campagne Stop Arming Israël a déjà ses victoires en France, avec l'interdiction de stands israéliens au salon de l'armement Eurosatory ou la prise de position de la CGT Thalès pour l'arrêt du commerce avec Israël.
Il faut continuer.
En tant que transpédégouines, nous avons mené et continuerons de mener la bataille idéologique contre le pinkwashing homonationaliste, qui nous dépossède de nos luttes en les transformant en un outil de blanchiment d'une colonie de peuplement fondée sur le terrorisme, la spoliation, l'apartheid et le génocide.
Aux chien·ne·s de garde du bon sens colonial qui aboient que nous serions tué·e·s en Palestine, nous répondons que c'est très probable, et ce serait par les bombes israéliennes.
Nous sommes une communauté forte de ses solidarités matérielles, pleinement capable de participer à l'organisation du mouvement social par-delà les assignations identitaires attendues : c'est aussi en cela que réside notre agir queer.